dimanche 21 février 2010

B. Existence d'une contradiction entre consommation et minceur :



La minceur est l'état d'une personne présentant une corpulence considérée comme normale. Elle est définie par l'organisation mondiale de la santé comme l'attribut des individus présentant un indice de masse corporelle compris entre 18,5 et 25 kg par mètres carrés et est, selon ces critères, compris entre la maigreur (<18.5)>25).
En effet, dans notre société, l'image de minceur et très présente dans les esprits ainsi la minceur est synonyme de beauté et de santé en opposition à l'obésité qui se définie par un excès de masse grasse dans le corps, résultat d’un déséquilibre entre l’apport calorique quotidien et les dépenses énergétiques ; l’organisme recevant plus qu’il ne dépense va, par conséquent, stocker une partie du surplus. En effet, ces dernières années l'on constate qu'il y a une importante et non-négligeable augmentation de l'obésité en France.
Toutefois on remarque que ce sont plus les artisans (16,1%), les agriculteurs (13,2%) et les ouvriers (12,7%) les plus touchés, puisque le taux d'obésité chez les cadres/professions libérales est de 8,3% Soit une différence d'environ 6,7 points.

Illustration, d'un comportement à proscrire >>>



Diagramme 1 : Prévalence de l'obésité en France (surpoids )

En millions de personnes :

D'après l'Insee


Diagramme 2 : comparaison des consommations alimentaires entre 1960 et 2001 :
Indice :


D'après l'Insee

Pendant que le phénomène d'obésité est en pleine croissance, on observe que les consommations connaissent elles aussi une croissance. En effet, en 2001 les consommations de produits laitiers ont augmentées de 240% et les consommations de confiseries, pâtisseries, boissons se sont accrues de 230% par rapport à 1960.
En effet, la consommation et la minceur peuvent être en accord à condition que les individus mangent de façon équilibrée afin de ne pas prendre trop de poids.
En revanche, ici est explicité un autre point de vue, celui qui montre un paradoxe entre la consommation et la minceur. C'est à dire qu'a vouloir trop consommer les individus s'éloignent de leur idéal de minceur et se dirigent plus vers un fléau des pays développés : l'obésité.
De plus parallèlement à la croissance fulgurante du nombre de personne en surpoids, nous voyons que les ménages consomment en plus grande quantité qu'auparavant.
Nous constatons donc qu'il existe bel et bien un paradoxe entre consommation et minceur.

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