vendredi 19 février 2010

Conclusion :

Avec le processus de mondialisation, les modes de consommations ont changé.

En effet, la surconsommation conduit les individus à consommer sans prendre en compte les risques sanitaires (maladies d'excès) liés à la celle-ci. Tandis que, certains individus sont dans le cas contraire, ils sont en sous-alimentation qui peut être volontaire ou non (anorexie, carence...) puisqu'ils sont à la recherche d'un idéal de minceur.
Cependant, la surconsommation influe sur cette image de minceur car le taux d'obésité est en constante croissance.

C'est pourquoi nous pouvons parler d'un paradoxe entre consommation et santé/minceur. L'origine de ce paradoxe est multiple.

Tout d'abord, cela s'explique par l'évolution de la société et de la place qu'occupe la femme dans celle-ci. En effet, la femme privilégiant sa carrière professionnelle, va passer moins de temps à cuisiner, au détriment du reste de la famille qui va se retourner vers des solutions de facilitées telles que les sandwichs, sodas, repas provenant de "fast-food" ou encore sur les plats cuisinés, surgelés ou non (qui sont souvent très salés).

L'importance du travail chez les individus ne leurs permet qu'une courte pause afin de s'alimenter. C'est pourquoi, par manque de temps, ils se dirigeront, eux aussi, vers des solutions de facilitées.

Les restaurations rapides ayant compris ceci, se sont multipliées et ont diversifié leurs repas. La surconsommation de produits non-sain engendre des maladies d'excès (diabète, cholestérol, prévalence de l'obésité, etc). Un documentaire reflète parfaitement ce problème : « super size me ».

En outre, le fait que le pouvoir d'achat soit en constante augmentation, cela favorise l'achat de produits superflus. Par conséquent, cela atteint l'idéal de minceur, et peut engendrer des maladies dites "d'excès".

Enfin, l'image que l'on souhaite donner de soi, devenant une obsession chez certains individus, peut les pousser à l'anorexie ou à d'autres pathologies psychologiques.

Les industriels ne répondent plus aux besoins des consommateurs puisqu'il y a un paradoxe entre la consommation et l'attente des consommateurs c'est-à-dire la minceur et la santé. Ils tentèrent de s'adapter, et ainsi créèrent, le concept de l'allégé. Celui-ci consiste à diminuer la teneur en calorie ou en nutriment (sucre, graisse et sel) d'au moins 30% par rapport à son produit de référence. Pour y parvenir, les industriels ont recours à de nombreuses méthodes comme l'augmentation de la base du produit par rapport au gras, le remplacement du gras par des amidons ou fibres, ou encore l'adjonction d'eau ou d'air, l'utilisation d'édulcorant, mais aussi la réduction des quantités ou ajout de gras par rapport au sucre. Ces divers moyens peuvent fusionner.

Afin de promouvoir leurs produits, les industriels ont recours à la publicité, ciblée par 4 principaux critères : le plaisir, la minceur, la santé et le goût.

Cependant, nous remarquons que l'allégé pose des problèmes scientifiques, sociologiques et économiques.

Les scientifiques évoquent les risques de maladies (cancers, carences...) que représente l'introduction d'édulcorants tels que l'aspartame et le sucralose. Ceux-ci sont présents dans plus de 5000 produits allégés. C'est d'ailleurs un élément qui fait polémique. De surcroît, l'utilisation de ces édulcorants qui apportent un goût sucré sans calorie, engendrent une sensation de manque pour le consommateur qui va consommer encore plus et par conséquent prendre du poids.

En termes sociologiques, les industriels utilisent l'influence et la manipulation mentale pour pousser à la consommation (exemple de la supercherie avec le thé Lipton Linéa). En effet, les consommateurs, eux, ne prêtent guère attention aux étiquettes des produits allégés et ainsi se laissent tromper par des stratagèmes (l'étiquetage est caché ...) menés par les industriels.

Enfin, des problèmes économiques, la plupart du temps les produits allégés sont vendus 2 à 3 fois plus chers (parfois plus) que leurs homologues non allégés. Non seulement, le marché de l'allégé est dans une situation de déclin puisqu'il ne cesse de perdre de l'importance. En effet, son chiffre d'affaire diminue de 7% chaque année. Tandis qu'il doit également faire face à la concurrence des produits biologiques, issus du commerce équitable et d'autres produits dit "sans" (sans colorant, sans sel ...). E, raison de la prise de conscience de l'inefficacité et des dangers encourus par les consommateurs, ceux-ci se dirigent plus vers ces produits sains.

Pour mincir, le fait de remplacer des aliments par des produits allégés est sans intérêts, les nutritionnistes conseillent de ne rien changer à son alimentation : garder une alimentation équilibrée (et le mieux serait de rajouter quelques fruits).

Pour conclure nous pouvons dire que l'allégé n'est pas une réelle solution à la contradiction entre consommation et santé/minceur puisque de nombreux aspects négatifs sont associés à l'allégé alors que les aspects positifs sont quasiment inexistant. En effet, d'une part l'allégé répond à la contradiction entre consommation et minceur puisque l'on peut continuer à consommer tout en gardant la ligne car certains produits sont moins caloriques que leurs homologues dit « normaux ». Les produits laitiers sont les plus efficaces de la gamme des allégés ainsi que les boissons (Coca-cola). Et comme, il ne nous fais pas prendre du poids par extension il ne nous seras pas nuisible par conséquent il nous empêchera d'avoir des maladies d'excès. En revanche L'allégé ne répond guère à la contradiction entre consommation et santé lorsqu'il s'agit des différents édulcorants qui sont utilisés dans les boissons, qui sont très nocifs pour la santé. Mais ils représentent un réel intérêt pour les individus atteints de diabètes et qui ne peuvent consommer trop de sucres. L'allégé paraît comme l'élément dissimulateur d'un désir de profit, et non pas, comme certains pourraient le prétendre, un concept pour répondre aux besoins des consommateurs. L'allégé est donc une solution qui répond essentiellement aux besoins des industriels et non pas au consommateurs.


Afin de résoudre les problèmes liés à la consommation, il ne faut pas modifier la composition des produits mais changer les habitudes et les comportements alimentaires.

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